Quelles sont les erreurs à éviter quand on se lance dans la revente de CBD ?

La création de CBD shop est autorisée en France, qu’il soit physique ou virtuel. Néanmoins, cette dernière est soumise à une réglementation très stricte et la moindre erreur peut valoir la fermeture définitive de votre commerce

Le cannabidiol, plus connu sous l’abréviation CBD est une molécule que l’on extrait de plante de cannabis. La vente et la consommation du CBD sont tout à fait légales en France, à condition que le taux de THC (tétrahydrocannabinol) dans les produits finis soit toujours inférieur à 0,2%.

L'utilisation de CBD en France à des fins thérapeutiques (réduction du stress, lutte contre l’anxiété et les insomnies, soulagement des douleurs, etc.) a connu une très forte augmentation, si bien que les commerces de CBD fleurissent chaque jour. La création de CBD shop est autorisée en France, qu’il soit physique ou virtuel. Néanmoins, cette dernière est soumise à une réglementation très stricte et la moindre erreur peut valoir la fermeture définitive de votre commerce.

En effet, de nombreux revendeurs ont dû fermer leurs boutiques à cause de certaines erreurs qui auraient facilement pu être évitées. Dans cet article, nous vous livrons une liste des principales erreurs à éviter lorsque vous vous lancez pour la première fois dans la revente de CBD.

Choisir un grossiste qui propose des prix très bas

Si vous vous lancez pour la première fois dans la revente de CBD, vous chercherez probablement les produits les moins chers afin de pouvoir en tirer une plus grosse marge. C’est une erreur qui peut vous coûter très cher !

En effet, le processus de production et de transformation de CBD nécessite l’utilisation de technologies et d’outils récents, sans oublier les différents contrôles et tests par lesquels passe le produit fini avant d’être commercialisé. En bref, le processus est assez coûteux lorsque tout est fait dans les règles et il semble donc suspect de vendre un produit à un prix trop bas.

Avec le succès grandissant du CBD, certains grossistes en profitent pour écouler leur stock de produits à base de cette molécule qui ne respecte pas la législation. Par exemple, les contrôles de qualité ne sont pas passés ou la teneur en THC excède la limite autorisée. Si vos produits ne respectent pas les normes, votre boutique peut être fermée rapidement.



vente de cbd en boutique



Pour éviter tout cela, optez pour un grossiste de confiance qui exerce des prix cohérents et justes. Ainsi, vous pourrez même bénéficier de ses conseils d’expert pour vous aider dans votre démarche. Notez que les grossistes les plus onéreux ne sont pas forcément un gage de qualité non plus.

Faire de la publicité pour vos produits

La législation française est claire à propos des promotions et des publicités concernant les différents produits contenant du CBD. Il est strictement interdit de faire des publicités sur des produits faits à base de CBD. Par exemple, vous ne pourrez pas réaliser de publications sponsorisées sur les réseaux sociaux. D’ailleurs de nombreuses plateformes interdisent la promotion de ce genre de produits. Il est également impossible de faire appel à des influenceurs pour promouvoir votre marque. Toutes ces erreurs peuvent vous porter préjudice auprès des autorités.

En revanche, vous pouvez créer un site web pour votre marque et le mettre en avant grâce aux règles du SEO, sans pour autant faire de la publicité à proprement parler. Vous pouvez également adopter une stratégie de communication sur les réseaux sociaux en créant un compte de marque sans sponsor est autorisé. Cette technique est un excellent moyen de présenter vos produits en toute légalité, sans inciter à la consommation comme le font les publicités traditionnelles.

Utiliser le mot “cannabis” lors des promotions

Soyez clair lors de votre communication et évitez de tenir un discours qui porte à confusion. Pour éviter tout problème, limitez l’emploi du mot “cannabis” pour parler du CBD. Dans le cadre de votre travail, vous pouvez utiliser les mots “chanvre”, “cannabis”, et “marijuana” pour expliquer l’origine du CBD à vos clients. Cependant, vous ne devez pas vous présenter comme un vendeur de cannabis mais comme un vendeur de CBD.

En effet, cela pourrait vous coûter jusqu’à 75 000 euros d’amende ainsi que 5 années de prison en plus de la fermeture de votre boutique. Et pour cause, cette maladresse pourrait être perçue comme de l’incitation à la consommation de stupéfiants.

Cette erreur est très facile à éviter. Il vous suffit simplement d’avoir une communication claire et d’éviter que celle-ci prenne la forme d’une incitation à la consommation de cannabis. En résumé, évitez toute ambiguïté et privilégiez toujours les mots “CBD” et “cannabidiol”.

Attribuer des vertus miraculeuses au CBD



vertus du cbd



Une autre grande erreur des revendeurs est d’attribuer des vertus miraculeuses aux produits faits à base de CBD. Certains n’hésitent pas à présenter le CBD comme étant LE remède à tous les maux.

Bien évidemment, il s’agit de publicité mensongère et le fait de tromper le consommateur est puni par la loi. Vous risquez non seulement de lourdes amendes, mais aussi la fermeture de votre CBD shop.

Afin d’éviter cela, mesurez bien votre promesse publicitaire et n’attribuez jamais au CBD un quelconque pouvoir miraculeux. Soyez réaliste dans vos propos et surtout transparent. Le CBD est une alternative naturelle qui peut apporter beaucoup de bienfaits mais il ne soigne pas ; il soulage, il apaise, il accompagne dans un processus de guérison plus douce.

Faire passer le CBD pour un traitement médical

Bien entendu, faire passer le CBD pour un traitement médical vous vaudra la fermeture directe et sans possible retour sur décision de votre enseigne.

La revendication d’allégations thérapeutiques de n’importe quel produit ne peut se faire qu’après avoir reçu une autorisation de la part de l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. Dans la majorité des cas, les produits à base de CBD ne disposent pas de cette autorisation. Dire que cette molécule peut soigner une maladie peut grandement vous porter préjudice. Ce point rejoint celui cité précédemment, il s’agit non seulement d’attribuer le titre de médicament à ses produits, mais également de tromper le consommateur. Et comme vous vous en doutez, les sanctions sont lourdes.

Pour éviter ce désagrément, la transparence de la communication est la clé ! Vous pouvez citer les vertus du CBD réelles et sa contribution au soulagement de certains maux et rajouter qu’il ne remplace pas un traitement médical. Et enfin, si votre produit comporte des contre-indications, n’hésitez pas à les mentionner.